Le suivi médical du cancer du poumon

Réf. PP-ONC-FRA-0555

On a diagnostiqué un cancer du poumon non à petites cellules à votre proche(CPNPC) et il a commencé son traitement. Que se passe-t-il ensuite ? Vivre avec un cancer du poumon au stade métastatique, pendant et après le traitement, nécessite un suivi régulier afin de s’assurer, d’une part, que le traitement fonctionne efficacement et, d’autre part, aider à mieux supporter et mieux gérer les effets sindésirables liés au traitement. Ces soins ne prennent pas fin lorsque son traitement s’arrête : un suivi est mis en place par l’équipe de santé même après l’arrêt.


 À quoi sert ce suivi ? 

  • Détecter tout signe de réapparition éventuelle du cancer,
  • Gérer les effets indésirables, soit pendant le traitement, soit plus tardivement, même après l’arrêt de la thérapie. En effet, certains effets indésirables peuvent apparaître même après l’arrêt de son traitement. Il est donc impératif de signaler tout symptôme au médecin lors du suivi,
  • Surveiller son état de santé général,
  • S’assurer de son bon rétablissement après le traitement,
  • L’accompagner dans l’arrêt du tabac 

 Comment se déroule le suivi médical ? 

Les soins de suivi sont mis en place par l’équipe médicale qui suit votre proche. Ils comportent généralement des examens physiques et des tests médicaux, planifiés de manière régulière. 
Ce suivi dépend du traitement choisi (chaque traitement entrainant des effets indésirables différents), du type de tumeur dont votre proche est atteint, du stade et des symptômes.
 
Le risque de réapparition (récidive) du cancer du poumon est plus élevé au cours des 2 premières années qui suivent le traitement, donc un suivi étroit est nécessaire durant cette période.
Ce suivi comprend habituellement un examen clinique rapproché tous les 3 mois, les deux premières années puis tous les 6 mois jusqu’à 5 ans après le traitement et enfin de façon annuelle.

Les différents types d’examens sont :

  • Ecouter les poumons ou le poumon qui reste de votre proche; 
  • palper son abdomen pour savoir s’il y a une enflure ou des masses.
  • des examens d’imagerie similaires à ceux pratiqués lors du diagnostic (scanner, radiographie, IRM). 
  • 30 à 40 % des patients atteints de CPNPC développent des métastases osseuses. Une radiothérapie palliative pourra alors être recommandée par son médecin afin de soulager les douleurs associées à ce type de métastases,
  • la mise en place d’un régime alimentaire approprié pour soulager au mieux les effets indésirables de son traitement,
  • un accompagnement à l’arrêt du tabac pour diminuer significativement le risque de récidive ou d’aggravation,
  • une activité physique régulière afin de mieux combattre le stress, l’anxiété́ et d’améliorer la qualité́ de vie en général. Il est cependant nécessaire que votre proche en discute avec son médecin pour l’orienter vers les pratiques les plus adaptées,
  • des tests sanguins, afin de vérifier par exemple la présence de marqueurs qui pourraient indiquer que des cellules cancéreuses sont toujours présentes dans le corps de votre proche, ou afin de contrôler que ses organes fonctionnent bien.

Ce suivi médical est mis en place dès le début de la thérapie de votre proche et dure plusieurs années après la fin de son traitement. Des rendez-vous réguliers seront organisés ; cependant, n’hésitez pas à signaler tout signe ou symptôme nouveau au médecin de votre proche, même entre les rendez-vous déjà planifiés.

 

Références :
1. ESMO guidelines 
2. https://www.cancer.net/cancer-types/lung-cancer-non-small-cell/follow-care
3. https://www.e-cancer.fr/Patients-et-proches/Les-cancers/Cancer-du-poumon/Qualite-de-vie
4. https://www.e-cancer.fr/Patients-et-proches/Les-cancers/Cancer-du-poumon/Suivi
5. https://lecancer.fr/dossiers/le-cancer-ce-qu-il-faut-savoir/les-differents-types-de-cancer/cancer-du-poumon/cancer-du-poumon-surveillance/